Nathalie Bloch-Marlet, ancienne diplômée de l’ISIC en Communication des Organisations est la nouvelle présidente de l’association PostISIC. Rencontre entre deux générations d’étudiantes à l’occasion d’une balade sur le campus. Un moment pour partager sa vision de l’association, du master et ouvrir l’album aux souvenirs.
Nous retrouvons Nathalie dans les couloirs de l’Université, à côté des bureaux de l’ISIC. Dès son arrivée, elle évoque un changement flagrant : dans les années 90, les cours donnés à l’ISIC se déroulaient non pas dans les bâtiments E, F, G mais surtout dans le bâtiment I, de l’autre côté du parvis. Après une maîtrise de russe à l’Université Bordeaux Montaigne, Nathalie Bloch-Marlet a intégré l’ISIC fin 1991 et n’a jamais cessé de travailler dans la communication. Elle se confie: “Je voulais une formation universitaire avec un diplôme reconnu. L’ISIC avait une très bonne notoriété, et je n’ai jamais regretté d’avoir intégré ce cursus.”
En commençant notre balade à travers l’Université, elle décrit les enseignements suivis à l’ISIC comme étant de “très grande qualité” auprès d’excellents enseignants comme Hugues Hotier ou Martine Joly. Elle évoque également de l’importance de se constituer un réseau : “la sphère ISIC fait partie intégrante de ma vie professionnelle. Je pense que sur une échelle de 0 à 10, l’importance du réseau professionnel est à 10. Le réseau est tout autant primordial que nos compétences. Savoir faire bonne impression pour être recommandé pour un stage ou un futur emploi fait partie intégrante de notre formation”.
Elle remonte le fil jusqu’à sa sortie de l’institut, quand, fraîchement diplômée, elle démarchait les cabinets de recrutement avec la première plaquette de l’ISIC pour faire connaître les formations proposées. “Plaquette que j’avais réalisée avec une poignées d’étudiantes” nous affirme Nathalie avec fierté. À la fin de ses études et grâce à plusieurs recommandations elle devient bras droit de Marcel Desvergne en charge du programme des Universités d’Été de la communication qui se tenaient à Hourtin, ou, plus tard, directrice adjointe des relations presse de Vinexpo.
Aujourd’hui, et depuis maintenant 14 ans, elle est en charge des relations presse du Groupe La Poste pour la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est aussi devenue cette année la nouvelle présidente de l’association PostISIC. Pour elle, l’’association PostISIC permet de créer du réseau et de bénéficier d’opportunités intéressantes à partager entre anciens étudiants de l’ISIC et jeunes diplômés, “Nous faisons partie de la même famille”, nous dit Nathalie.
Nous poursuivons notre discussion lorsqu’elle nous fait part de ses souvenirs en voyant les bâtiments extérieurs : “Ce bâtiment (le RU Sirtaki) n’existait pas à l’époque. Ici par contre, il y avait une cafétéria-fumoir qu’on était obligé de traverser.. alors c’est bien que ce soit devenu une simple allée aujourd’hui, on respire”. En tant qu’étudiantes aujourd’hui, nous avons du mal à imaginer de tels changements, notables pour l’ancienne étudiante de l’ISIC, qui revit ses souvenirs le sourire aux lèvres.
Pour reprendre sur notre sujet Nathalie poursuit : “l’association PostISIC qui regroupe les anciens diplômés existe depuis les années 90. Entre l’association et moi c’est une longue histoire”. Elle faisait déjà partie de l’association en 1997 en tant que secrétaire : “On organisait des soirées, des repas, puis ensuite chacun a fait sa vie et a quitté PostISIC”. Après une période en sommeil, certains étudiants ont décidé de faire revivre l’association en contactant les anciens comme Alexandre Bordes. Ce dernier deviendra président pendant 3 ans, et, souhaitant arrêter, c’est tout naturellement que Nathalie Bloch-Marlet a accepté la proposition de devenir à son tour présidente de PostISIC à la rentrée 2019 : “Une de nos missions est d’accompagner et de relayer tout ce que fait l’ISIC, de montrer notre soutien à l’ISIC et aussi aux étudiants !”
Aujourd’hui, l’association PostISIC veut améliorer sa notoriété, faire adhérer les anciens et les futurs diplômés pour que le soutien règne entre Isiciens. “On essaie aussi de développer la communication sur les réseaux sociaux”, confie Nathalie. Des évènements tels que les Dîners de Com’ les premiers mardis du mois ont pour objectif de faire connaître l’association en mettant en avant le réseau des anciens.
La discussion dévie sur l’évolution de l’ISIC. L’avis de nos deux générations se rencontre et malgré les années d’écart nous sommes d’accord pour dire que l’ISIC apporte une formation théorique et pratique d’un très bon niveau. Nathalie ajoute simplement que de nos jours, l’ISIC propose beaucoup de formations contrairement à l’époque : “En communication il faut savoir tout faire !”
Pour finir, Nathalie Bloch-Marlet nous partage quelques conseils : “Il ne faut pas hésiter à s’éloigner un peu de ce que l’on veut faire, toute sa vie on se forme. Et aussi, il ne faut pas avoir peur de bouger, notamment géographiquement, pour ne pas s’éterniser sur le marché du travail.”
Pour immortaliser cette agréable rencontre, Nathalie nous propose de faire un “selfie” pour garder un souvenir. Ravies d’avoir passé ce moment avec elle, nous acceptons avec plaisir !
Sara Comes et Margot Fleick,
Étudiantes en Masters Consulting et Expertise et Stratégie et Politique de Communication